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Date : Mai-Octobre 2022

Mots qui me viennent à l’esprit : LA MALIN CONIA

Le monde change. Et, dans le meilleur des cas, nous changeons avec. Pour le meilleur et pour le pire.

 

Mettre une note de 850 à une machine munie d’une puce de conversion Delta Sigma qui réechantillonne, que tu le veuilles ou non et qui, par-dessus le marché, embarque le démon de la conversion DS, j’ai nommé SABRE

Oui, j’appelle ça : « LA MALINCONIA »

Sœur, voire cousine de la tristesse. Sauf qu’elle rend heureux. Ou tout du moins elle fait un certain bien. 

Pour le moins, en italien. 

 

Alors voilà, après avoir écrit ce qui précède, je pourrais m’arrêter là. Tout planter et passer aux conclusions concluantes.

Mais ceci est une chronique. Il faut la nourrir, l’étayer, l’agrémenter et l’argumenter. N’est-ce pas ? Sous peine que vous ne me croyiez pas. Gens sans foi que vous êtes.

Peut-être même sans loi !

Donc, par où je commence ?

C’est toujours pareil mais je sais que cela va venir.

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L’équilibre général. Une machine comme je les aime.

Avec beaucoup de points forts et

sans faiblesse majeure dans sa gamme de prix.

Car il faut être juste et comparer ce qui est comparable.

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Vous connaissez ma réticence, voire, osons-le, ma répugnance pour tout ce qui est converti

avec du suréchantillonnage et des puces Delta Sigma. C’est au niveau de la fluidité et de

ce fameux « tempo », « time domain » en anglais, que ça se passe.

Ca commence bien, voire très bien puis au bout de quelques minutes, je commence à me

crisper sans trop savoir pourquoi vu que tout y est. C’est mon corps qui parle et non plus

mes ouïes. Ce n’est pas une question de timbrage, d’articulation, de scène ou de je ne

sais quel autre critère d’écoute.

Pour avoir eu pas mal de retours sur mes chroniques, je suis conscient à présent que

beaucoup d’entre vous savent de quoi je parle tout en ayant les mêmes difficultés que moi à mettre ce type de malaise en paroles.

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Avec ce mélancolique, j’ai pu prendre des heures de plaisir continu sans contrainte tout

en profitant de ses nombreux points forts : dynamique, vitesse, tenue et poids dans le bas,

détail, fluidité convaincante, précision largeur et profondeur de la scène. Et l’on s’arrête-là. Et, c’est déjà énorme.

 

C’est lorsque, après plusieurs mois d’utilisation, m’ayant habitué à lui, ce qui ne fut pas compliqué du tout, je l’ai comparé au Dac1 d’Extraudio qu’en revenant sur ce Three, j’ai ressenti un certain malaise. Vous savez ! Un peu comme lorsque vous maintenez une conversation passionnante avec une jolie fille ou un beau garçon et que quelqu’un que ça gêne veut absolument vous parler,

interrompre l’échange, y mêler son grain de sel. Pourtant, vous l’aimez bien, vous ne désirez pas le décevoir.

Mais !  C’est pas le moment !

Or, nous parlons ici d’un dac, l’Extraudio Dac1 à passé le double du prix de ce Mélomanancolique.

 

C’est sur cette fameuse notion de tempo que l’écart se creuse mais pas seulement. Le timbrage ainsi que la matière des instruments est moins naturelle qu’avec le Dac1. Ce dernier génère une sensation de bienêtre global mais surtout corporel assez rare que seuls

les dacs à base de la puce Ultra Analog 20400 m’avaient procuré.  

 

Je l’ai également comparé au PS Audio DirectStream qui fait aussi le double de son prix. Et là, je n’ai pas du tout senti ce malaise lorsque le Malin est venu interrompre notre échange. Les deux restitutions sont sensiblement différentes mais tout aussi plaisantes.

J’ai noté le PS 865 points car il offre un partie lecture réseau intégrée très pratique et qualitative ainsi qu’une excellente fonction préampli.

Cela écrit, pour une fois ! Soyons sincères ; cet engin est une "petite bombe".

Il fait un grand son !

Il faut, cela va sans l’écrire, disposer d’un système qui l’épaule de ce côté-là.

Mais je ne vois pas ce que l’on pourrait lui demander de plus sans finir par le dénaturer, comme

ce fut la sensation finale que j’ai ressentie avec, par exemple, un Krell Cipher.

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J’ai utilisé pour mes tests ce Malin sur sa fonction dac Externe en USB depuis mon système de

lecture réseau. Et c’est ainsi que je l’ai clairement préféré par rapport à sa fonction lecture CD.

Je pense que c’est dû à la qualité de ma lecture en réseau : Roon Core sur un PC dédié et

Euphony Summus end-point relié en USB au dac.

 

Que dire de plus sinon :

VIVA ITALIA !

LA MALIN CONIA !

Ma conclusion :

Amener un tel engin, propre sur lui, efficace, engageant, sans défauts,

à un tel prix en pleine invasion chinoise !

Moi je dis : BRAVO RAGAZZI !

Catégorie :

Un dac faisant de la MUSIQUE et du GRAND SON.

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