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Date : Entre Octobre 2014 et Mars 2016

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Mots qui me viennent à l’esprit : LUMINEUX.

 

Un coup de cœur !

Il est passé entre mes oreilles après un Yulong DA-8 suivi d’un Benchmark DA1 HDR avec

lequel j’ai pu procéder à des comparaisons directes.

Après avoir été très agréablement surpris par les écoutes de DAC à base de puces AKM, et ne pouvant me permettre d’acheter pour test, des engins type ESOTERIC, j’ai décidé d’acheter le HP-A8 directement au Japon afin de me faire une idée de ce que la puce

AK4399 pouvait donner sur un engin que j’imaginais décemment optimisé à la lecture de différents comptes rendus.

Bon ben c’est clair que mon type d’écoute est davantage concerné par les puces de cette marque plutôt que par celles de ses nombreux concurrents.

 

Je dirai que la sensation de présence qui se dégage de cette machine est totalement déconcertante.

Je n’ai jamais été un grand amateur de voix. Pour moi, c’est un instrument de plus.

Or, cette petite geisha m’a fait prendre conscience que les voix sont effectivement un 

instrument de musique comme un autre, à la différence qu’il est humain.

Même l’AMR DP-777 ne m’avait pas fait cet effet-là.

 

Cet appareil ne fait ni dans la figuration ni dans la démonstration d’aucune sorte. Son truc

c’est la musique, un point c’est tout. Dès qu’il se met à débiter des notes, vous oubliez

toute velléité d’analyse. Aucun étagement de la scène sonore n’est mis en avant,

et pour moi c’est une bénédiction. J’en ai marre de ces machines à sensations fortes

qui enjolivent le message à certains niveaux tout en le dénaturant. Très impressionnant durant les premières heures mais le retour à des machines plus réalistes est une paix bien méritée.

 

Une autre qualité sensiblement discernable par rapport à bien des congénères que j’ai eu le loisir d’écouter ; c’est au niveau des extinctions de notes qui restent suspendues comme par magie.

Les médiums sont bien à leur place avec une sensation de limpidité faisant des merveilles sur les instruments acoustiques. Les aigus sont fins et longs.

Les basses sont propres, maitrisées et juste à leur place sans empiéter (comme c’est trop souvent le cas) sur le reste des fréquences. Franchement, c’est un bonheur !

 

À ce prix là, et vu la qualité avec laquelle il a été conçu, je dirai que c’est encore un

mystère de la hifi qu’il faudra que l’on m’explique longtemps pour que j’aie quelque

chance de le comprendre assez vite avant que je ne disparaisse.

Je pourrais vivre avec ce dac sans problèmes et ne ressentir aucun véritable manque et pour trouver mieux, je vous la souhaite bonne.

 

La version mk2 vient de sortir avec les puces remplaçant les AK4399 de la même marque.

Je n’ai pas osé acheter cette version 2 car j’ai déjà écouté deux autres dac avec cette nouvelle puce et le rendu ne m’a pas du tout convaincu. Je crois que AKM a raté une coche. Une restitution plus facile avec un bas plus fourni et plus rond aussi mais les notes sont moins pures, de même que les timbres. Tout est enjolivé. J’ai l’impression que cette version 2, malgré le fait de ne

pas l’avoir testée, ne fera pas long feu. C’est une impression que j’ai ressentie à plusieurs reprises sur les dac à base de nouvelles puces qui vous font votre café du matin bien serré avant qu’ils ne vous présentent le petit déjeuner. Thorsten d’AMR avait finalement laissé tomber les puces offrant la possibilité de décoder du DSD pour la nouvelle version de son DP-777 car pour privilégier ce format à la mode, il perdait les qualités de son travail réalisé sur les puces excellentes sur du PCM.

 

La cerise sur le gâteau et pas des moindres, c’est l’incroyable qualité de la partie amplification casque de cet engin. Avec un casque adapté (notamment en restant dans la marque) cela balaye pratiquement toute l’offre d’amplis casque au prix de ce HP-A8. Et associé à la bombe TH-900, l’ensemble ridiculise tout ce que vous écouterez sous la barre des 2’000€.

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Ma conclusion :

Un choix de connaisseurs pour qui ne veut pas se ruiner dans la recherche d’un dac de haute volée ou pour un deuxième système. Il enterre 80% de la concurrence au double de son prix, c’est-à-dire dans les 2’000€ en neuf. Avec les AOP Sparkos, la concurrence même à la fin 2019 et toute alternative se fait rare, voire inexistante.

Catégorie :

Un appareil qui fait de la MUSIQUE et du TRÈS BON SON.

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Uptade du 18 novembre 2019.

J’ai finalement racheté ce dac après avoir pratiquement tout vendu en attendant la sortie du nouveau dac de la marque Extraudio que je vais distribuer.

J’en ai profité pour y rajouter des AOP sparkos. Entretemps, mon système a également énormément évolué avec du super câblage et tout en Extraudio.

 

J’ai d’abord écouté le HP-A8 sans les Sparkos sur mon système et me suis tout de suite dit que malgré toutes les éloges que j’avais accordées à ce dac, la note finale de 780 points était certainement trop sévère. Il mérite sans le moindre doute un 800 points.

 

J’ai installé les Sparkos au bout d’environ un mois d’écoute et j’ai attendu une bonne cinquantaine d’heures avant de me pencher sur les différences et les nouvelles capacités du dac.

 

Je ne vais pas trop m’étendre mais clairement même si subtil et demandant un système suffisamment transparent, le gain se fait sur tous les niveaux, du détail jusqu’à la scène sonore en passant par le timbrage et la fluidité.

 

Je remets donc ici mon tableau de notes réajusté en tenant compte dans le prix l’ajout des Sparkos et la baisse de prix due à l’âge, ce qui laisse le prix au même niveau.

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