Banc d'Essai AUDIO SINAPSI
TRADUCTION PARTIELLE
Fin qui nulla di strano ma quando Gigi inizia a parlarmi di Class AD, rimango perplesso e lo stoppo con un perentorio“NON SI PUO’!”.
Jusqu’ici, rien d’étrange mais lorsque Gigi commence à me parler de classe AD, je demeure perplexe et l’arrête avec un péremptoire : « PAS POSSIBLE ».
-Avrei voluto raccontargli la storia dello Zio Enzo e dello Zio Nicola, ma temo non avrebbe apprezzato in quel momento, ma in questa sede voglio raccontarla a voi.
J’aurais souhaité lui raconter l’histoire d’oncle Enzo et d’oncle Nicola mais j’ai craint qu’il n’apprécie pas la chose à ce moment-là. Or, en cette occasion, c’est vous qui y aurez droit.
Correvano gli anni 40 e i miei zii si apprestavano a declamare a turno la poesia di Natale a mio nonno durante il pranzo natalizio. Zio Enzo tronfio d’orgoglio, si erse in piedi sulla sedia e con fare “solenne” di un bimbo di 6 anni che aveva appena imparato a leggere, svolse il foglio della “letterina” e iniziò così: “venticinque meno dodici meno millenovecentoquarantasette”.
Dall’altro capo della tavola imbandita, si alzò un grido “NON SI PUO!’”.
Quel dispettoso della buonanima di Zio Nicola, di qualche anno più grande, aveva appena decretato la fine prematura della letterina fra lo scoppio di risate di fratelli e cugini e le lacrime di Zio Enzo che si rifiutò di proseguire nella lettura oltre la data 25-12-1947 che campeggiava in alto al foglio e che il povero zio, aveva scambiata per una sottrazione. Scappò in camera da letto e digiunò tutto il Natale, ripetendo a se stesso e ai cugini mortificati “ma come non si può! Sta scritto!”
C’était dans les années 40 et mes oncles se préparaient pour réciter chacun leur tour leur poèmes de Noël à mon grand-père durant le repas de ce dernier. Oncle Enzo, transporté d’orgueil, se mit sur pied et avec la solennité d’un gamin de 6 ayant à peine appris à lire, déplia sa lettre et depuis sa place s’adressa aux convies ainsi : « vingt-cinq moins douze moins mille neuf cents quarante-sept ». De l’autre côté de la table dressée, un cri se fit entendre : « PAS POSSIBLE ».
Un tonnerre de rires se répandit dans toute la pièce. C’était ceux de la bonne âme d’oncle Nicola de quelques années plus âgé et des frères et des cousines qui étaient présents au repas mettant ainsi une fin prématurée à la lecture d’oncle Enzo qui n’alla pas au-delà de la date qui trônait en début de feuille. Il partit les larmes aux yeux se réfugier dans sa chambre et y jeuna pendant tout le Noël tout en ne s’arrêtant pas offusqué de répéter : « Mais comment ; pas possible ! C’est écrit ». Le pauvre avait confondu la date avec une soustraction.
Mai prima d’ora mi era capitato di sentir parlare di Class AD ma c’è sempre una prima volta e ve la racconterò nelle prossime righe.
Jamais par le passé je n’avais entendu parler d’une telle classe : AD. Or, il y a toujours une première fois et c’est ce que je me dispose à vous conter dans les prochaines lignes.
Trascorrono trenta giorni e suona il corriere. L’unboxing di un oggetto immacolato è sempre una pratica eccitante e quei minuti frenetici in cui lotti con l’imballo, sono fondamentali per alimentare le attese della prima impressione. Bello bello bello. Si presenta in una livrea di un tono arancio originalissimo; pesa come un mattone e trasmette una sensazione di estrema solidità.
Passés trente jours, le facteur sonne à la porte. Le déballage d’un objet immaculé représente toujours une expérience excitante et ces minutes frénétiques durant lesquelles tu te bats contre les emballages sont fondamentales pour nourrir les attentes de la première impression. Beau, beau, beau. L’oiseau se présente dans un plumage orangé franchement très original ; il est lourd comme le béton et transmet une sensation d’extrême solidité.
Aprendolo, esclamo la celebre “less is more” di Mies van der Rohe, frase frequente nel mio vocabolario quotidiano. Mai avrei creduto di leggerne la sua successiva integrazione in “less is more, but better executed” del mitico designer tedesco della Braun Dieter Rams a cui Extraudio s’ispira apertamente nel suo manuale di presentazione.
En l’ouvrant, je prononce le célèbre « Less Is More » de Mies Van der Rohe, une phrase fréquente dans mon vocabulaire. Cependant, je n’aurais jamais cru que je la lirais un jour intégrée de la façon suivante « Less Is More, But Better executed » du mythique designer allemand Braun Dieter Rams duquel Extraudio s’inspire ouvertement dans son manuel de présentation.
Lo metto a rodare ma che fatica! Suona imballato per giorni e giorni e non mi do pace.
Tre mesi di attesa per completare le 400 ore consigliate 300 delle quali non accennano a mutare forma a quel suono perfettino ma poco eccitante.
Rimugino rievocando tutte le occasioni in cui ho ascoltato amplificazioni in Class D; sempre il medesimo effetto di perfezionismo poco umano; non si riesce mai a trovare uno specifico difetto, ma neanche uno specifico pregio se non l’estremo controllo della gamma bassa, vero punto di forza della Class D.
In verità, all’approssimarsi delle 400 ore, qualcosa cambia in termini di apertura della scena, già dall’inizio ampia ma via via, sempre più slegata dai diffusori fino al mio zenith, coincidente col concetto di “diffusore spento”.
Sono pronto a scrivere la mia recensione, certamente positiva e con spunti interessanti ma di certo non entusiasmanti.
C’è tanto controllo in basso, c’è la citata scena acustica; ci sono voci molto belle e perfettamente incastonate nel complesso degli strumenti ma mancano di luce propria e latita l’ambienza. Ne parlo col buon Gigi che riferisce a Thomas il progettista spagnolo. Tempo mezza giornata e Thomas mi scrive, confermando ogni mia perplessità e chiedendomi di portare pazienza. Manda a ritirare l’integrato e mi invia, negli stessi giorni, la versione MK II a cui già stava lavorando, conscio di alcuni limiti della sua macchina.
In tutta franchezza, non mi aspetto rivoluzioni ma nel frattempo, ho messo in prova altre amplificazioni “tradizionali” da recensire e qualcosa di quell’integrato appena partito, già mi manca.
Passano 5 giorni e una strana irrequietezza mi assale quando mi pongo in ascolto critico nella saletta della redazione in cui per 4 mesi ho ascoltato quasi esclusivamente l’ Extraudio X250.
L’abitudine ad un certo tipo di suono è sempre in agguato e tuttavia, mi considero relativamente immune o perlomeno, consapevole di questo rischio assuefazione. Sarà, ma quel suono veloce, preciso e schietto un po’ mi manca, nonostante la vena critica verso una certa mancanza d’aria dell’ampli ispano-olandese permanga chiara nella mia memoria uditiva.
Je le mets en rodage mais quelle galère ! Il sonne contraint durant des jours et des jours et j’en arrive à ne plus retrouver mon calme. Trois mois d’attente pour arriver aux 400 heures de rodage préconisé dont 300 d’entre-elles sans changement réel au niveau de ce son parfait mais peu excitant.
Je me lamente en évoquant toutes ces occasions où j’ai écouté des amplifications en classe D ; toujours ce même effet de perfection peu humaine ; impossible de leur trouver un défaut spécifique pas plus qu’un mérite hors normes en dehors du contrôle de la partie basse typique de toute amplification en classe D.
La vérité c’est qu’à l’approche des 400 heures de fonctionnement quelque chose change au niveau de l’ouverture de la scène qui d’elle-même était déjà large mais petit à petit toujours plus détachée des enceintes pour s’approcher de mon zénith qui comprends le concept de « hautparleurs diffus ».
Je suis prêt à écrire mon compte rendu, certes positif et avec quelques mises en avant intéressantes mais pas enthousiasmantes.
Il y a cette maîtrise du bas, cette scène acoustique déjà citée, des voix très belles et parfaitement intégrées au sein du reste des instruments mais cela manque de lumière propre et d’ambiance
J’en parle avec ce cher Gigi et il me met en contact avec Tomás, le chef concepteur espagnol de la marque. Au bout d’une demi-journée, je reçois un mail de ce dernier qui semble être conscient du souci et me confirme dans ma perplexité en me demandant de faire preuve de patience. Il demande le retrait de l’intégré et m’envoie le jour même la nouvelle version sur laquelle il travaille conscient des limites de sa machine.
En toute franchise, je ne m’attendais à aucune révolution et dans l’intervalle j’ai continué à tester d’autres amplifications « traditionnelles » pour en faire des chroniques mais, à peine parti, quelque chose de cet intégré me manquait déjà.
Cinq jours se sont écoulés et une étrange agitation m’assaille lorsque je me mets en phase pour des écoutes critiques dans la salle d’écoute de la rédaction où pendant 4 mois je n’ai pratiquement rien écouté d’autre que l’Extraudio X250.
L’habitude à un certain type de son est toujours une menace. Et encore, je me considère relativement immunisé contre. Ou tout du moins conscient du risque d’accoutumance que cela représente. Autant pour moi mais ce son véloce, précis et franc me manque un peu. Malgré tout, mon impression critique en rapport à un certain manque d’atmosphère de l’amplificateur hispano-néerlandais demeure évidente dans ma mémoire auditive.
Sesto giorno, il corriere suona alla porta e scarica la versione MK II directly from Holland.
Attacco subito ma senza aspettative specifiche; semmai, la curiosità della controprova, rispetto alle valutazioni dei giorni in cui ne ho avvertito la mancanza.
Piccolo particolare: il fedele dac Audio Gd, è nel frattempo impegnato in un’altra sala d’ascolto e senza pensarci granché su, attacco un relativamente modesto IFI Nano nella catena d’ascolto, per il resto invariata.
Sixième jour, le facteur sonne et m’apporte la version MK2 directement des Pays Bas. J’attaque sans trêve et sans attente particulière nonobstant la curiosité du contre test par rapport à mes évaluations des jours où j’ai expérimenté son manque. Petite remarque : le fidèle Audio Gd se trouvait dans une autre salle d’écoute et sans m’en aviser, j’ai installé à sa place un modeste IFI Nano dans le système qui par ailleurs, n’avait pas changé.
Spettacolo! Diffusori totalmente svaniti nello skyline delle elettroniche e tanta, tantissima aria intorno a voci e strumenti; quell’aria che tanto mi mancava nella versione precedente e che adesso si rivela il primo indice assoluto all’accensione di questo upgrade.
Un Kyrie da colpo apoplettico figurato pervade la stanza d’ascolto, con il coro immanente e stagliato sul muro posteriore che procurerebbe la pelle d’oca allo stesso Mozart se passasse per la nostra redazione. C’è aria fra le voci nonostante l’unisono meraviglioso.
Passo in rassegna gli stessi brani test dei mesi trascorsi in compagnia della versione precedente dell’ampli:
Spectaculeux ! Enceintes totalement disparues dans le « skyline » des électroniques et un si grand, un si énorme espace autour des voix et des instruments ; cette aération qui me manquait tant avec la version précédente et qui à présent se révèle être le premier indice absolu de la montée en gamme qu’apporte cet upgrade. Une sorte de coup de poing apoplexique envahit la salle d’écoute avec le chœur immanent détaché du mur postérieur qui donnerait la chair de poule au propre Mozart s’il nous faisait la grâce de passer dans notre rédaction. Quelle aération autour des voix au milieu d’un merveilleux son.
Je repasse les mêmes morceaux qui m’avaient servis de test pour la version précédente :
Provo a carpire la provenienza di questa sensazione, la scopro, non ho dubbi: è aumentata la velocità dello “stop and go” dei transienti più bassi e con essa, il senso del ritmo e la libertà collegata ad esso.
Un suono moderno, veloce, preciso e perfetto ma non più perfettino“Class D style, vivace, armonicamente ricco (seppur non confrontabile con la ricchezza armonica delle migliori realizzazioni della Golden Age); gradevolmente “smooth”ma senza alcuna traccia di vecchi “roll off added amplifiers”, panacea di tutti i mali delle vecchie sorgenti digitali su meccanica cd.
Non posso credere che l’onesto dac IFI Nano sia all’origine di un cambiamento così netto ed evidente, ma non riesco a staccarmi da questo suono ritrovato e accresciuto di valore che tanto ho amato e odiato nei mesi precedenti.
J’essaie de comprendre la provenance de cette sensation, je la découvre, sans le moindre doute : la vitesse du « stop and go » des transitoires les plus basses a été augmentée et avec elle, le sens du rythme et la liberté qui va avec.
Un son moderne, véloce, précis et parfait mais plus perfectionniste « Class D style », vif, riche en harmonies (toutefois pas du niveau de la richesse harmonique de meilleures réalisations de la Golden Age ; agréablement « smooth » mais sans la moindre trace de ces vieux « roll off added amplifiers » panacée de tous les maux de vieilles sources digitales avec une mécanique cd.
Je n’arrive pas à croire que l’honnête dac Ifi Nano soit à l’origine d’un changement si net et évident et je n’arrive pas à m’extraire de ce son retrouvé d’une qualité bien au-dessus que j’avais tant aimé et haï durant les mois précédents.
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Remarques d’Omy Camis Audio :
Ici une traduction partielle des passages qui nous ont semblés les plus probants dont une introduction très drôle.
Ah l’Italie…
Nous avons traduit de la façon la plus scrupuleuse certains passages mais n’avons pas poussé la folie jusqu’à une traduction intégrale du banc.
Une remarque concernant le fait d’un tel changement entre la version Mk1 et la Mk2. Il a fallu un certain temps à la marque pour adapter les potentiomètres Alps de première génération qui semblaient parfois ne pas donner le maximum en rendant la restitution plutôt froide d’un appareil à un autre. Extraudio a finalement trouvé un accord avec Alps afin qu’ils lancent une production exclusive, sur cahier des charges et avec certaines modifications.
Nous pensons que le Mk1 testé présentait un problème car les différences annoncées par Carlo entre les deux versions nous paraissent chez Omy Camis Audio trop disproportionnées.
Merci à tous.
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